Cameroun : Les challenges de la SOCAM 5C

La diversité de partenariats avec les chocolatiers, ainsi que la gestion des zones tampons dans les cacaoyères restent les défis majeurs à relever.

Depuis son entrée en certification en 2018, la SOCAM 5C peine à trouver des chocolatiers qui achète la totalité de sa production. Elle vend 500 à 600 tonnes sur les 2000 tonnes certifiées à des partenaires européens, et le reste est écoulé sur le circuit classique. Ce qui n’est pas facile sur le plan financier. La coopérative s’offusque aussi de ne pas recevoir l’appui de l’Etat comme d’autres coopératives alors qu’elle fait dans le cacao certifié depuis 5 ans. Elle a dû baisser le nombre de ses adhrants de 2000 à 1200, ce qui a également fait baisser sa production de 2400 tonnes à environ 2000 tonnes aujourd’hui.

La bonne gestion de la zone tampon près des cours d’eau reste aussi l’équation à résoudre. « La notion de cacao durable a  trouvé  que la plupart des champs étaient déjà mis en place. Demander à un cacaoculteur de laisser une bande végétative de 5 m de large et de 15 m de long avant les cours d’eaux, ce n’est  pas facile d’autant plus que c’est dans cette zone là que le cacaoyer produit le plus. Pour le moment, nous leur demandons juste de défricher et de faire la taille d’entretien sans faire des traitements afin de protéger la biodiversité qui y vit». Affirme Ndongo Jean le responsable environnemental.

Irénée Modeste BIDIMA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *