Le ministre des forêts et de la faune (Minfof) a également exhorté l’entreprise chinoise Feiliakesi à parachever localement la transformation de l’ayous.
Le village Mampang situé à quelques encablures de la ville d’Abong-Mbang a connu une effervescence des grands jours mercredi dernier, à la faveur de la cérémonie officielle d’inauguration de la Feiliakesi International Trade Company Ltd par le ministre Jules Dorêt Ndongo qui était assisté de son homologue Joseph Le de la Fonction publique et de la réforme administrative. Des autorités administratives et politiques de la région de l’Est et du département du Haut-Nyong, notamment le gouverneur Grégoire Mvongo, l’honorable Mebande Brigitte, et le préfet Godlove Mboke Ntua pour ne citer que celles là sont venues admirer de près l’expertise chinoise dans la transformation des essences locales. « L’ayous est le principal bois que nous exploitons. Il est acheté auprès des exploitants légaux et transformé sur place en placages, puis exporté en Chine pour la fabrication des contreplaqués et des lambris. L’ayous est un bois africain de couleur jaune clair qui est d’usinage facile et sert dans la menuiserie d’intérieur.» explique Beyala Dex, l’un des collaborateurs de la direction générale de cette entreprise.
Un grand potentiel pour d’autres entreprises chinoises
La société Feiliakesi qui a démarré en novembre dernier, a installé sur place des équipements de pointe et emploie plus d’une soixantaine de jeunes camerounais recrutés localement. Elle ambitionne d’étendre progressivement ses activités de transformation dans cette base du village Mambang, mais se heurte encore au problème d’approvisionnement de la matière première qui est l’ayous. « Nous avons signé des conventions avec des structures locales, mais les mécanismes de livraison ne sont pas encore suffisamment huilés » déplore Beyala Dex. Pour aider à résoudre cette difficulté, Jules Dorêt Ndongo a instruit des responsables de son département ministériel à accompagner cette entreprise dans la signature d’autres conventions avec des forêts communautaires et communales. « La région regorge d’un très grand potentiel d’essences forestières à exploiter. Nous apprécions ce que vous faites déjà et nous vous incitons à faire venir d’autres promoteurs chinois comme vous ici à l’Est. C’est un partenariat gagnant-gagnant. Nous souhaitons également que cette dernière étape d’assemblage des placages en contreplaqués soit exécutée à l’avenir ici au Cameroun » a précisé le minfof à l’endroit du directeur général de cette société Wang Nai Chen, qui a promis d’en parler à son conseil d’administration.
Feiliakesi International Trade Company Ltd a une autre usine de même type au Cameroun,